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DELA ? De nombreux départements dans lesquels des collaborateurs se donnent pleinement, jour après jour, pour tout ce qui touche aux funérailles. Rendons leur visite pour faire connaissance.

Nous amenons les défunts vers leur dernière demeure

DELA Rapatriements se charge depuis des années de ramener les personnes décédées dans leur pays d’origine ou de résidence. La base du service, établie à l’aéroport de Zaventem, entretient des contacts avec le monde entier.

Greta Plas, Repatriations manager chez DELA

Greta travaille chez DELA depuis 2000. Avec son équipe, elle veille au quotidien à ce que les rapatriements se déroulent correctement et sans heurts. Grâce au dévouement sans faille de toute l’équipe, les nombreuses familles à qui DELA Rapatriements vient en aide bénéficient d’un soutien toujours le bienvenu. « Cela fait beaucoup de bien de savoir que votre travail a été utile et que vous avez pu aider certaines personnes à reprendre le cours de leur vie. »

Greta Plas, Repatriations Manager chez DELA, assure ces contacts au quotidien. « Avec notre équipe de huit collègues, nous sommes joignables 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, dans pas moins de huit langues. Nous recevons généralement un appel de la famille ou d’un assureur d’assistance voyage, qui nous demande de ramener le défunt dans son pays. Notre mission première est d’organiser ce rapatriement. Nous posons donc les bonnes questions et prodiguons des conseils pour que tout se déroule sans accroc. Par exemple, la carte d’identité du défunt doit rester sur place, tandis que les effets personnels doivent être emportés. Nous nous occupons également des (nombreux) documents nécessaires, souvent par l’intermédiaire de contacts locaux. Nous assurons aussi le transport terrestre ou aérien afin d’amener le défunt vers sa dernière demeure. »

« En étroite concertation avec les proches, nous organisons rapidement et efficacement le rapatriement des défunts depuis Brussels Airport, quel que soit leur pays de décès ou de destination, leur nationalité ou leur religion. »

Le respect du défunt est primordial dans ce contexte. « Nous y accordons le plus grand soin. La famille a parfois des souhaits spécifiques pour des raisons religieuses. Il peut être question des soins du défunt ou de la rapidité du rapatriement. Nous pouvons aussi assurer le dernier voyage en voiture si le défunt souffrait de la peur de l’avion, par exemple. C’est possible. Il nous est arrivé d’organiser un transport en voiture jusqu’en Sicile pour un Italien qui n’avait jamais voulu monter dans un avion de son vivant. »

Permettre à la famille et aux amis de saluer une dernière fois leur être cher fait également partie de l’approche personnelle de DELA. « Nous essayons toujours de rendre possible ce dernier hommage. Même si c’est difficile, certaines personnes en ont vraiment besoin. Les spécialistes du deuil le préconisent également et notre engagement nous pousse à tendre constamment vers ce but. »

Greta sait mieux que quiconque que ces adieux peuvent être une vraie nécessité. « Il y a quelques années, nous avons appris le décès d’un homme qui sillonnait l’Europe à moto. Le rapatriement a demandé beaucoup d’efforts et le défunt n’a pu être ramené à domicile qu’après quatre semaines environ. Dans l’intervalle, nous étions en contact étroit avec sa femme, qui nous a remercié par la suite en nous envoyant une carte décorée d’un champ de tulipes jaunes, avec une seule tulipe rouge qui dépasse. Sur cette carte, elle écrivait que nous étions cette tulipe rouge à ses yeux. Cette dame n’a cependant pas pu faire ses adieux à son mari quand son corps est arrivé. L’entrepreneur de pompes funèbres a probablement voulu la protéger d’une image qui aurait pu être douloureuse. Un an plus tard, elle a été prise d’une vague de doutes. “Et s’il ne s’agissait pas de mon mari ?” De telles questions ne devraient jamais se poser. C’est pourquoi nous refusons d’interdire le dernier recueillement et nous laissons toujours le choix à la famille. »

« “Tu as pris ma fille sous tes ailes”, nous a écrit un père après le décès de sa fille en Amérique du Sud. Tout le monde est resté muet. Ces mots resteront longtemps gravés dans nos mémoires. »

S’il est essentiel d’assurer un rapatriement rapide et correct, le travail de DELA Rapatriements ne s’arrête néanmoins pas là. « Nous travaillons beaucoup dans l’ombre. Nous devons avant tout soulager les proches du défunt. Nous conseillons toujours aux membres de la famille et aux amis qui se trouvaient aussi à l’étranger de revenir dans leur environnement familier le plus rapidement possible. Là encore, nous continuons à nous occuper de tout, grâce à l’appui de notre réseau et à notre savoir-faire. »

Ce condensé d’émotions n’est-il pas trop dur à supporter au quotidien ? « Nous ne sommes pas des machines. Chaque rapatriement nous touche. Mais cela fait beaucoup de bien de savoir que votre travail a été utile et que vous avez pu aider certaines personnes à reprendre le cours de leur vie. Les mots que nous adressent parfois les familles après un rapatriement sont également un véritable moteur. Je repense à cette jeune femme qui venait de terminer ses études, à qui la vie souriait et qui avait décidé de partir faire de la randonnée pendant un an. Elle est malheureusement décédée dans un accident de la route en Amérique du Sud et nous avons été chargés de rapatrier son corps. Quelque temps plus tard, son père nous a écrit “Tu as pris ma fille sous tes ailes. Tout le monde est resté muet. Ces mots resteront longtemps gravés dans nos mémoires. »